Lexie Bakhara - Terminé

+ Nom : Bakhara
+ Prénom : Lexie
+ Surnom : Ses amis ou son père avaient pour habitude de la surnommer affectueusement Lex, mais l’utilisation de ce surnom est devenue anecdotique quand elle a dû fuir. Elle s’est appelée Tao’Ven pendant quelques temps, mais aujourd’hui, son nouveau pseudonyme est Shey’Ol.
+ Age : 23 ans
+ Lieu de naissance : Mandalore
+ Lieu de résidence :  Sans Domicile Fixe pour le moment, elle vient de fuir Nar Shadda et cherche son prochain point de chute temporaire.
+ Situation familiale : Célibataire
+ Groupe :  Les indépendants
+ Emploi : Archéologue, aujourd’hui en fuite, elle estime des artefacts vendus sur le marché noir par des hors-la-loi ou contrebandiers pour gagner quelques crédits. Dès que son nom commence à revenir un peu trop souvent aux lèvres de membres de la pègre un peu trop gros à son goût, elle prend la fuite et change de nom.
+ Rang : Profane

Aucun, ce qui est en soit un signe particulier. Constamment dans la fuite en avant, Lexie lisse autant qu’elle le peut son caractère, ses tics, toute sa personnalité, dans l’idée de passer inaperçue. Elle s’est même imposé le gommage de son accent, et a appris sur le tas à s’adapter, avec une très grande rapidité, à son environnement,et surtout à son interlocuteur. Elle s’est renseignée autant qu’elle a pu sur les techniques qui lui permettent d’imprimer le moins de souvenirs dans l’esprit des gens, et les applique systématiquement, persuadée de courir droit à la mort dans le cas contraire.

Elle n’a aucun objet de valeur, ne possède rien dont elle ne puisse se séparer, à l’exception du journal de sa mère, qu’elle conserve comme une relique et qu’elle garde sur elle en permanence.

 Aucun, Lexie n’a même pas conscience d’être sensible à la Force…

CARACTÈRE DE VOTRE PERSONNAGE ▬

Lexie, c’est, de l’avis commun, quelqu’un de très normal, classique, banal, dont on ne dit pas grand-chose au final. Intelligente, ça c’est certain, avec une excellente, excellente, excellente mémoire… Un peu trop pour son propre bien, mais ses amis le lui pardonnaient. Privilégiée parmi les privilégiés, son père étant l’un des actionnaires principaux d’une firme vendant des armes sur Mandalore, le fait qu’elle ne manque jamais de rien, que toutes ses demandes soient comblées, et rapidement, aurait pu la rendre capricieuse… Et elle l’est. Un peu, en tous cas. A ses heures. Comme tout un chacun, partager ses affaires lui a parfois coûté, mais globalement, elle reste une personne généreuse et plutôt altruiste. Vivre dans le luxe lui a donné le goût des belles choses, mais son père est parvenu à lui donner des valeurs qui l’élèvent un peu. Si elle sait estimer la valeur d’un sac de prix, elle est aussi très à même d’estimer à sa juste valeur une qualité humaine. En cela, l’école a fait son travail, a forcé l’humilité en elle et elle a accepté sans broncher le fait d’être remise au même niveau que ses camarades.

Cependant, outre ces quelques qualités, Lexie, c’est avant tout défauts qui se combinent parfois assez mal. Maladroite, bavarde, dénuée de tact, factuelle et scientifique avant d’être empathique, précieuse… C’est une cérébrale, Lexie, ce qui la rend parfois indécise ou lui donne la tendance de tempérer des choses pour les retarder alors que l’urgence prime. Délicate, elle est faite pour les travaux d’une extrême minutie où la patience est de rigueur… Absolument pas faite pour l’action, qui est pourtant le chemin dans lequel elle a été forcée de s’embarquer il y a quelques mois… Maligne mais pas très dégourdie, un peu naïve, un peu rêveuse… Son manque d’empathie la rend incapable de lire ses interlocuteurs, en dépit de son excellent instinct, garanti par son affinité avec la Force. Le gros problème de la mandalorienne, c’est qu’elle doit étayer ses théories avec des faits, elle ne se fait pas confiance, ce qui la rend très vulnérable aux entourloupes, puisqu’elle a la fâcheuse tendance à s’abandonner très vite… Et à faire confiance jusqu’à ce qu’elle soit le dindon de la farce. C’est arrivé tant de fois qu’elle ne les compte plus, et, très consciente de cet aspect de sa personnalité, elle tente d’y travailler… Pour l’instant en vain. Cela étant, les évènements récents, ceux qui l’ont poussée à la fuite, ont éveillé sa méfiance et pour l’heure, tout étranger est un danger potentiel… Malheureusement, après une dizaine de minutes de conversation, l’étranger n’est plus et la méfiance s’endort… C’est à se demander si elle n’apprendra jamais !

HISTOIRE ▬

Lexie est beaucoup de choses et son contraire... Excessivement riche, elle est aussi très démunie. Intelligente, ça lui arrive de se montrer particulièrement stupide. Héritière d'une lignée écrite dans le sang, elle-même répugne à le verser... Et s'en montre par ailleurs très incapable. Toute sa courte vie, Lexie a traîné les paradoxes.

Bakhara, le nom de son père, un homme aimant et prodigue envers sa fille, celui d'un magnat de l'industrie apparemment rangé, bien loin du passé barbare et révolu de Mandalore... Mais surtout écran de fumée, protection sommaire de l'identité de son épouse, qui, elle, s'y accrochait corps et âme. Là où la majorité des mandaloriens ont rejeté cette tradition de chasse à la prime, Enora, ainsi que toute sa famille, lui ont succombé. Ses parents, ses frères et sœurs... Et enfin elle aussi. Si elle a sincèrement aimé son mari et sa fille, ils n'étaient pas assez pour la chasseuse qu'elle était, pas assez pour qu'elle renonce à ce qu'elle aimait vraiment, au frisson de la traque, à ce qui la définissait... Pendant un temps, elle a su garder l'illusion, se comporter en femme du monde et évoluer avec aisance au sein de la société privilégiée de Mandalore dans laquelle nage son gros poisson de mari... Mais l'appel de la chasse l'a rapidement rattrapée, et, avant ses quatre ans, Lexie perdait sa mère.

De son enfance, de son éducation, la jeune femme garde un souvenir, des attitudes en demi-teintes. Au même titre que son père, fasciné autant que rebuté par la violence de la vie de chasseur de primes, Lexie a dû jongler entre les aspirations de son paternel, qui la voulait aussi capable que sa mère, et son désir de la protéger mieux qu'il ne l'a protégée elle. A la fois très poussée par lui et surcouvée, Lexie n'a jamais eu l'impression de tout à fait le contenter. Elle s'est souvent demandé s'il n'aurait pas souhaité qu'elle soit... la version 2.0 de sa mère. Plus forte qu'elle, pour, contrairement à elle, ne pas mourir. Sauf que Lexie n'a jamais senti l'appel de la chasse, bien au contraire, et que même si ça avait été le cas, Saul ne l'aurait jamais laissée embrasser cette carrière. Jamais dans sa vie n'a ressenti l'appel de la chair humaine. Non, ce qui a toujours parlé à la jeune femme, ce sont les vieilles choses, les choses anciennes, celles qui ont des histoires à raconter. Elle a toujours su quand c'était le cas, quand elle se retrouvait devant quelque chose de valeur ou pas. Et elle voit, Lexie, elle visualise, en rêve, les temps contemporains de ces objets. Si quelqu'un devait, pendant ses études, deviner à quoi les choses à la géométrie la plus singulière servaient, c'était elle. Elle finissait toujours par comprendre, tôt ou tard. Et c'est ce qui a causé sa perte.

Au terme de ses études d'archéologie, dispensées dans la meilleure école de l'empire, Lexie a rejoint une expédition sur Hoth, entreprise pour fouiller les décombres d'un croiseur jedi datant de l'ère de l'ancienne République, l'Egide de Tython. Sous la supervision de son mentor, différentes équipes de chercheurs impériaux ont entrepris d'explorer le vaisseau à la recherche d'artefacts. Plusieurs holocrons et datacrons millénaires ont ainsi été trouvés et répertoriés, et les fouilles allaient bon train jusqu'à ce que Lexie... Fasse ce qu'elle faisait le mieux. Comprendre de façon intuitive comment fonctionnent les artefacts. Celui sur lequel elle a mis la main, elle le revoit encore. Un carré couvert de sillons et de points, qui, à première vue, ne renferme rien. Sauf que l'objet en question est comme un rubik's cube, rubik's cube que Lexie a résolu sans calculer les conséquences, poussée par l'envie de découvertes.

A peine le cube était-il ouvert que les effets s'en sont faits sentir. Les querelles dans l'équipage ont commencé, les hommes à se disputer pour des broutilles. Moins de cinq minutes après l'ouverture du dispositif, le premier coup de blaster partait, faisant sa première victime. A ce moment là, Lexie avait déjà quitté l'épicentre du phénomène, avait pris la fuite, terrorisée. Comme un automate, sans empathie, sans autre sentiment que la panique, elle a été efficace. Elle a fait ce qu'il fallait pour survivre et quitter la planète. Après plusieurs sauts de puce, elle a fini par arriver sur Nar Shadda, d'où l'absence de l'empire lui a permis d'entrer en contact avec son père. Il lui a expliqué que des agents impériaux la cherchaient, qu'apparemment toute son expédition avait été frappée de folie, ainsi que les inquisiteurs et leurs troupes, dépêchées sur les lieux pour résoudre le problème. Impossible pour elle de rentrer chez elle, donc. Usant de ses relations et de ses crédits, Saul Bakhara lui créé donc de nouvelles identités de façon régulière, usurpe celle de personnes disparues et autres pour brouiller les pistes, et permettre à sa fille d'échapper aux impériaux. Lexie, pour sa part, adopte un profil bas et essaie de se faire oublier, survivant comme elle le peut en jouant les experts priseurs pour des crapules... Pourtant, chaque fois qu'une vieillerie lui passe entre les mains, elle sait. Et elle veut savoir. Elle veut apprendre, Lexie. Tôt ou tard, elle apprendra ce qu'il ne faut pas, c'est certain... Qu'elle est loin, sa vie rêvée...

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